Marc 7,32-35 : comparaison entre le manuscrit D05 dit « de Bèze » et la Peshitta - l'Antichrist

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 Marc 7,32-35 : comparaison entre
le manuscrit D05 dit « de Bèze »
et la Pešitta araméenne
 

 Voici la photo du passage Marc 7,32-35 dans le D05 :

 et dans l’interlinéaire araméen-anglais :   

     Comparons ligne à ligne le texte grec à celui la Peshitta transposé en lettres carrées :

 

Manuscrit grec D05 dit « de Bèze »

     Dans cette copie de bonne qualité, on trouve néanmoins quatre fautes de copiste pour dix lignes (le mot ptusas a même été copié une ligne trop haut). Si l’on place les KAI - ET en début de chaque ligne (il en manque d’ailleurs un), ce passage montre bien que la récitation orale est sous-jacente.

      En fait, l’original grec d’Irénée doit être une traduction d’un texte en araméen de Terre Sainte ; le mot mal reproduit emmaüs du D05 ne peut s’expliquer que par une erreur de lecture sur un original écrit en caractères « mer Morte » (« Pšytta » – voir l’autre colonne).

     Dans le déchiffrement du D05 publié par Gwilliam, les points de reprise du souffle ne correspondent pas à la structure de l’araméen, et coupent arbitrairement en deux les trop longues lignes 3 et 6. Pour la 3e, on a : Kai apolabomenos auton. apo tou oxlou kat’ idian, soit 9+10 pieds =19 là où l’araméen en a seulement 11.

Texte de la Pešitta assyro-chaldéenne
(transposé en caractères du Ier siècle – dits « hébreux carrés » mais en réalité araméens anciens)

     On remarque la structure des phrases, qui exprime le développement même du récit !
     La transmission par cœur a permis une conservation très sûre, les écrits servant avant tout d’aide-mémoire. Aux temps apostoliques en Judée, les mises par écrit se firent en araméen de Judée, à l’aide de caractères semblables à ceux des manuscrits de la mer Morte ou de caractères araméens d’Empire (adoptés par les Hébreux), utilisés ici. On peut appeler « Pshytta » ces mises par écrit premières, marquées par des tournures judéennes ou galiléennes, à l’origine de la Pešitto (occidentale) et de la Pešitta (orientale) – celles-ci ne différant quasiment que par la voyellisation.
     La Pešitta, écrite en caractères estrangelo auxquels on ajouta des voyelles et des flexions au cours du 5e siècle, porte quelques variantes dialectales de l’araméen parlé dans l’empire perse, essentiellement quant à la prononciation.
      Mgr Francis Alichoran, fondateur de la Communauté de Sarcelles, pouvait relever dans le texte actuel de la Peshitta des tournures typiques de l’araméen de Galilée, et d’autres  très marquées par les hébraïsmes de l’araméen de Judée !

 Traduction littérale de l’araméen présentée selon la structuration orale :

                                                             Et ils menèrent à lui un sourd assuré muet
                                                                   Et ils lui demandaient de mettre sur lui une main.
                                                                        Et il l’a éloigné de la foule à l’écart
                                                                                        Et il a mis ses doigts dans ses oreilles
                                                                                                                      Et il a craché et touché sa langue.

                                                               Et il a regardé vers les Cieux et soupiré
                                                                       Et il a dit à lui : Ouvrez-vous.
                                                                         Et à ce moment furent ouvertes ses oreilles
                                                                                          Et fut délié l’empêchement de la langue
                                                                                                                             Et il parlait correctement.

 (documents parus dans le n° 128 de Résurrection)              

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